Droit Au Logement EVRY et Alentour
Maison de l'habitat
Bd de l'écoute s'il pleut
91000 EVRY
Tel:06.88.34.91.55
Permanence: mardi, jeudi, vendredi de 14h30 à 17h30
E-mail: dal.evry@club-internet.fr
Nous recevont sans RDV pour tous vos problèmes locatifs le mardi, jeudi et vendredi sauf pour le DALO qui se fait uniquement le vendredi sur RDV. Aucun renseignement ne pourra etre donné par téléphone pour tout renseignement, veuillez vous rendre directement à la permanence. Nous sommes une association de bénévoles et non des travailleurs sociaux.
Chaque année près de 100 000 jugements d’expulsion de logement sont prononcés en France (avril 2004).
Au cours des trois dernières décennies, les réformes législatives successives ont limité le droit au maintien dans les lieux des locataires
et favorisé la liberté de fixation des loyers dans le parc locatif privé. Au cours des 20 dernières années, les loyers ont doublé dans le parc locatif privé (euros constants), et augmenté de 50% dans le parc locatif social/public.
Conjugué à une progression de la précarité professionnelle, du chômage et de la pauvreté salariale, le renchérissement de l’immobilier et des loyers à alimenter la progression des expulsions locatives dans le pays.
Des sources statistiques officielles, émanant du ministère de la justice, en ce qui concerne les procédures ainsi que les contentieux judiciaires et l’exécution, confirment cette évolution. Toutefois elles restent difficilement accessibles et sont diffusées au compte-goutte par les administrations, notamment celle du ministère de l’Intérieur.
Dans le parc locatif privé (20,7% des résidences principales), le bail est renouvelé en général tous les trois ans, sauf en cas de congé pour vente, ou pour reprise. Lors du renouvellement, le loyer peut être augmenté de façon étalée en fonction des prix observés dans le voisinage. Les loyers obéissent donc aux lois du marché, dans un contexte général de déficit de l’offre. Paris et sa région font exception à cette réglementation puisqu’un décret interdit une hausse des loyers supérieure au coût de la vie pour les locataires en place. Ce qui n’a pas suffi à empêcher une augmentation générale des loyers dans la région.
Dans le parc social public (17 % des résidences principales), géré par des organismes agréés, soumis à des plafonds de loyers des plafonds de revenus pour les entrants, et des normes de surface et de confort, les locataires ont droit au maintien dans les lieux, le contrat de location étant reconduit automatiquement tous les ans. Suivant ses revenus, le locataire peut être aidé par des allocations mensuelles.
Dans un contexte de crise de l’offre de logement bon marché, l’expulsion aboutit en général à des situations de grande précarité : hébergés dans des foyers ou des hôtels (quelques semaines avec l’aide sociale), hébergés chez des tiers, de la famille, contraints de squatter des logements vacants (nombreux dans les grandes villes)… L’errance urbaine commence, qui va sanctionner le plus durement les enfants, déjà éprouvés par le traumatisme de l’expulsion. Le placement des enfants est fréquent.